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Agriculture : en Bretagne, les éleveurs bio à la recherche de repreneurs avant leur départ en retraite

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Agriculture : en Bretagne, les éleveurs bio à la recherche de repreneurs avant leur départ en retraite
Agriculture : en Bretagne, les éleveurs bio à la recherche de repreneurs avant leur départ en retraite Agriculture : en Bretagne, les éleveurs bio à la recherche de repreneurs avant leur départ en retraite (France 2)
Article rédigé par France 2 - S.Piard, L.Lemoigne, C.Benett
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France 2

En Bretagne, des éleveurs peinent à trouver des repreneurs pour leur ferme. Ils sont désormais épaulés par des agents de Pôle Emploi, pour convaincre les jeunes de se lancer dans leur métier. 

En Bretagne, 800 éleveurs bios partiront à la retraite dans les sept prochaines années. Ils se battent pour que leur ferme survive à leur départ. Jean-Marc Restif vit à côté de Rennes (Ille-et-Vilaine). À 63 ans, il cherche son successeur. Si son affaire tourne bien, avec 65 vaches laitières, il n'a pourtant aucun candidat. Il reste deux ans à l'éleveur, qui tient beaucoup à ce que son exploitation reste en bio, pour convaincre un candidat. "C'est un métier qui est très divers, c'est un métier où y'a un espace pour entreprendre individuellement, mais aussi collectivement, argumente ce dernier. C'est assez riche, donc c'est un métier ou l'on se sent vivre." 

Le soutien de Pôle Emploi 

Pôle Emploi mesure ces difficultés de transmission. Louise Lemoing, spécialiste de l'agriculture biologique et chargée de mission à la FRAB (Fédération nationale de l'agriculture biologique), y anime un atelier sur l'élevage. À partir de visuels décalés, les conseillers s'informent sur le métier, victime de préjugés, pour ensuite mieux le valoriser auprès des demandeurs d'emploi. "Il y a beaucoup de représentations autour de ce métier-là, notamment autour du temps de travail et des astreintes, commente Louise Lemoing. L'élevage fait sans doute un petit peu plus peur." 

Aurélie Boennec, une ancienne cuisinière, est éleveuse de brebis laitières bio depuis trois ans. "C'est bien, ça sculpte le corps, ironise cette dernière. J'ai des amis qui payent pour faire du sport dans des salles, moi c'est gratuit." Elle a débuté avec trois brebis dans son jardin, et en possède aujourd'hui 300. Son mari se forme pour la rejoindre sur l'exploitation. Elle se réjouit d'avoir remis du sens dans sa vie. Pour que la Bretagne conserve le même nombre d'éleveurs bio, les profils comme celui d'Aurélie seront précieux les prochaines années. 

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