Derrière nos étiquettes : zoom sur le gouffre financier des cartouches d'encre
Dans la rubrique Derrière nos étiquettes du jeudi 15 avril, les équipes de France 2 se sont penchées sur le problématique des cartouches d’encre, de leur prix et de leur durée de vie. Chaque jour, 200 000 sont vendues en France mais elles reviennent très cher aux acheteurs.
Jeudi 15 avril, France 2 met le nez dans l’encrier pour étudier les cartouches. Fait incontestable : ces dernières sont chères, et il faut les changer souvent. Un téléspectateur, Pascal Lévêque, a investi dans une imprimante haut-de-gamme. La machine coûte 429 euros, et le jeu de cartouches 396 euros. En outre, il a l’impression que les cartouches vides ne le sont pas totalement. Frédéric Bordage, spécialiste des imprimantes à Grenoble (Isère), note que toutes les cartouches reviennent au moins à 2 000 euros le litre. Une somme "astronomique", selon l’expert.
Les utilisateurs dupés sur le contenu
Pourquoi une telle marge ? Le fabricant invoque le coût de la recherche et du développement. Pour Frédéric Bordage, les clients sont captifs de cette situation, grâce à des prix d’imprimantes attractifs. On en trouve à une soixantaine d’euros. Quant au contenu des recharges, les utilisateurs sont aussi dupés. Quand l’imprimante affiche "fin d’encre", il ressort que les cartouches contiennent encore 20 % du produit.
Présent sur le plateau du 13 Heures, le journaliste Paul-Luc Monnier donne quelques astuces pour payer moins cher. Les cartouches génériques sont par exemple moins onéreuses. Attention cependant : "Certaines ne sont pas toujours reconnues par les imprimantes", précise le journaliste. Enfin, il est possible de souscrire des abonnements. 100 pages coûteront ainsi 4,99 euros. "Toutefois, si vous imprimez plus que prévu, vous payez plus que prévu", prévient Paul-Luc Monnier.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.