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Agriculture : en Camargue, la culture du riz est en mutation

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Agriculture : en Camargue, la culture du riz est en mutation
Article rédigé par France 2 - V. Gaglione, C. Chaboud, T. Toujas, O. Guerin
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En Camargue, les producteurs de riz doivent désormais s’adapter aux nouvelles normes phytosanitaires. Alors, certains redoublent d’inventivité pour maintenir leur production et préserver les sols.

En Camargue, la terre vit en équilibre entre le Rhône et le sel de la Méditerranée. Ici, la culture emblématique est le riz, la plus adaptée à l’eau. Mais aujourd’hui, il y en a trois fois moins que dans les années 50. Les règles ont changé. Moins de produits phytosanitaires autorisés, c’est plus de plantes envahissantes et moins de rentabilité. La solution est peut-être dans la diversification. Après 15 ans de riz, Alain Giraud a décidé de planter des tomates, ensuite ça sera du blé.

Des alternatives aux produits phytosanitaires

Ces cultures sont rentables et complémentaires pour assainir les sols. "Ça régénère aussi. On change du riz qui est une culture qui pousse dans l’eau, donc qui asphyxie les sols", explique cet agriculteur. La Camargue peut-elle abandonner le riz ? Il a régné si longtemps, depuis l’indépendance de l’Indochine. Il fallait nourrir la France. C’était alors le temps de la monoculture. Jusqu’à 30 000 hectares d’or blanc ont poussé ici.Aujourd’hui, un riziculteur a bien compris que la terre ne peut pas se passer du riz. Elle a besoin d’être immergée, sinon le sel se concentre et le sol devient stérile. Si les producteurs veulent conserver leur riz, ils doivent trouver des alternatives aux produits phytosanitaires, comme un petit robot désherbant. 

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