Ariège : la récolte de la sève de bouleau débute avec quelques semaines d’avance
Dans les Pyrénées, une trentaine de producteurs de sève de bouleau a commencé la collecte avec quelques semaines d’avance, conséquence de la douceur de l’hiver. Elle se consomme en cure, et est réputée pour ses vertus détoxifiantes.
Alors que les arbres retrouvent de la vigueur à l’approche du printemps, la récolte de la sève de bouleau a débuté à Moulis (Ariège). "Il passe à peu près 1 000 litres par jour dans l’arbre, et il nous donne ce qu’il veut, explique Jean-Louis Savignol, producteur. Ça peut être zéro jusque deux, trois litres." Chaque hiver, son exploitation d’un millier d’arbres donne entre 15 000 et 20 000 litres de sève, acheminés par six kilomètres de tuyaux.
Très bonne pour la santé
Cette année, la fenêtre de récolte, déjà courte en temps normal, a débuté avec un mois d’avance à cause de la douceur des températures. "C’est juste avant le printemps, juste avant les feuilles et les bourgeons", précise Jean-Louis Savignol. La sève est ensuite filtrée, pasteurisée puis conditionnée en cubis ou en bouteilles. Riche en minéraux et oligo-éléments, la sève de bouleau est prisée par les particuliers comme les sportifs de haut niveau. "Pour l’humain normal, c’est un produit détox [qui] nettoie le corps, le pancréas, le foie, les reins, explique le producteur. (…) Et [pour] un sportif, c’est un améliorateur de performances."
Après seulement quelques années d’exploitation, les axes de développement sont nombreux pour la sève de bouleau. Une étude clinique est en cours pour certifier ses effets sur la santé, et la création d’un groupe regroupant la trentaine de producteurs de sève dans les Pyrénées pourrait également être envisagée.
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