Ces agriculteurs utilisent les réseaux sociaux pour changer le regard sur leur métier

Ils veulent révolutionner leur métier. Des agriculteurs comme Lorine Manceau, éleveuse de chèvres dans les Deux-Sèvres, partagent leur quotidien à la ferme sur les réseaux sociaux, par le biais de photos ou de vidéos. La jeune agricultrice ne se sépare jamais de son appareil photo. "Je fais au moins un cliché par jour, après ça dépend du travail que j’ai à faire", explique-t-elle.

Voici Melie, petite chevrette alpine née vendredi dernier.
A travers Melie, vous allez découvrir le quotidien mouvement d'une petite chevrette.

Les premiers mois de sa vie sont riches en événements qui seront important pour la suite de sa carrière. pic.twitter.com/MBuPfRWye5

— Lorine (@Lorine_agri) February 4, 2021

Une meilleure visibilité

Un lien avec le monde extérieur qui porte ses fruits, la jeune femme affiche plus de 1700 followers. "Au moment de mon inscription sur Twitter, j’ai ressenti une certaine curiosité de la part des gens de comprendre notre métier et de le connaitre davantage. L’avantage avec Twitter, c’est qu’on prend une photo et qu’on la partage tout de suite, c’est un échange direct avec les gens", ajoute la jeune femme qui a rejoint l’association France Agri twittos.

Elle fait partie des 500 adhérents de cette communauté d’agriculteurs qui s’appuie sur les réseaux sociaux pour faire découvrir de façon positive le monde agricole. Des agriculteurs qui sont suivis par près de 12000 followers : "Être agriculteur, ce n’est pas seulement être sur son tracteur et avoir sa fourche dans les mains, c’est aussi avoir une vie sociale. On a une vie aussi moderne que le reste de la population".

Un engagement sur les réseaux sociaux saluée par le père de Lorine. "C’est une façon positive de communiquer sur notre métier, il y a de nombreux commentaires positifs, je trouve cela très encourageant". Une proximité virtuelle avec laquelle ils espèrent encourager le public à venir découvrir en mode réel, les joies et les aléas de leur vie d’éleveurs.