CETA : qui sont les gagnants et les perdants ?
Les députés européens ont ratifié le CETA, qui entrera progressivement en application dès le mois d'avril. Qui sont les gagnants et les perdants de ce traité de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne ?
Après sept années de négociation, le Canada et l'Union européenne ont ratifié le traité de libre-échange. L'accord commercial CETA fait encore débat, alors même que les députés européens ont ratifié le texte, mercredi 15 février. Y aura-t-il des perdants après son adoption au Parlement européen ? Oui, selon cette éleveuse. À la tête d'un troupeau de 145 vaches, à Brignais dans le Rhône, elle redoute une arrivée massive de viande en provenance du Canada, de beaucoup moins bonne qualité selon elle. Avec le CETA, les producteurs canadiens pourront exporter jusqu'à 45 000 tonnes de viande de bœuf vers l'Europe, sans payer aucun droit de douane.
Les producteurs de roquefort saluent cet accord
D'autres éleveurs considèrent que l'accord peut être une opportunité pour se développer. Dans le Causse du Larzac, le berceau du roquefort, les éleveurs laitiers se réjouissent. L'appellation d'origine reconnue sera protégée avec le CETA et aucune contrefaçon ne sera possible. Le marché canadien est faible, mais le CETA pourrait permettre de le dynamiser selon les éleveurs. 143 AOP européennes, dont 42 françaises, seront protégées au Canada
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