Consommation : le succès des marchés

Marchés nocturnes, sur l'eau ou de terroir, hebdomadaires ou éphémères, une centaine de nouveaux marchés est créée chaque année. D'autres sont aussi rénovés comme cette ancienne halle au Blé de Bourges (Cher). Demain, il y vendra sa marchandise, mais aujourd'hui, c'est dans les champs que ce producteur du Cher s'active. Salades, choux, potimarrons et une multitude de tomates. Pour avoir un étal attirant, il faut une palette riche et variée. "On a choisi beaucoup de variétés anciennes pour satisfaire mieux la clientèle et se démarquer de la concurrence", explique Bruno Jacquin.

Plus intéressant économiquement

Avec ses deux salariés, Bruno Jacquin attend le dernier moment pour récolter ses légumes, une garantie de qualité. 7h le lendemain matin, le marché de la halle au Blé de Bourges s'éveille. Le maraîcher et ses vendeurs ont quelques heures pour écouler la marchandise. Faire le marché, c'est aussi préparer, transporter et vendre. C'est plus de travail et de main d'oeuvre que fournir à la grande distribution, mais c'est aussi plus intéressant économiquement. "On a choisi de vendre nos produits en direct pour bénéficier au maximum de la plus-value", explique le producteur. Avec quatre marchés par semaine, ce maraîcher a augmenté son chiffre d'affaires de 15% ces deux dernières années.