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En Champagne, un pulvérisateur robotisé testé dans les vignes difficiles d’accès

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En Champagne, un robot pulvérisateur testé dans les vignes difficiles d’accès
En Champagne, un robot pulvérisateur testé dans les vignes difficiles d’accès En Champagne, un robot pulvérisateur testé dans les vignes difficiles d’accès
Article rédigé par franceinfo - Véronique Dalmaz-Nicolas
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C’est une révolution technologique dans le monde viticole. Ce pulvérisateur autonome guidé par un système GPS a été conçu pour travailler dans les vignes particulièrement pentues. Une innovation qui devrait limiter les accidents et l’exposition des viticulteurs aux produits phytosanitaires. #IlsOntLaSolution

Le robot trace sa route, ce jour-là, entre les vignes d’un domaine viticole de la Marne. Habituellement, c’est un tracteur enjambeur à chenilles qui fait ce travail avec un chauffeur. Ce pulvérisateur "nouvelle génération" a l’avantage de se conduire à distance. Il est aussi capable de gravir des pentes à 45 %. Des atouts pour les viticulteurs venus assister à sa présentation. "Dans notre secteur qui est en forte pente, c’est une bonne alternative", explique Thomas Vallée vigneron.

Contrairement aux engins utilisés habituellement sur ce type de parcelles jugées difficiles, ce robot a peu de chances de se retourner. Moins d'accidents pour les viticulteurs, mais aussi moins d'exposition aux pesticides et aux engrais puisqu’il n’y a plus de conducteur. "On n'aura plus besoin de s’équiper pour se protéger car on ne sera plus au contact du produit", ajoute Thomas Vallée.

Un équipement de pointe qui a un coût 

Ce pulvérisateur novateur nous vient du Japon. D’après son constructeur, l’entreprise Yanmar, le robot permettrait aussi d’être plus précis dans l’utilisation des produits phytosanitaires par rapport à des machines conventionnelles. L’engin, qui est doté d’un moteur thermique essence, a une autonomie de quatre heures. Il peut parcourir un hectare en deux heures.

Pour l’heure, il est conçu uniquement pour traiter les vignes mais il pourrait effectuer plus de tâches à l’avenir. "Nous continuons à développer le robot pour lui adapter d’autres outils afin de permettre le travail du sol, le rognage, la tonte et pourquoi pas l’élagage. C’est quelque chose qui va arriver dans un futur proche", rapporte Jean-Benoît Bourlon, technico-commercial  de l’entreprise Yanmar. Une technologie de pointe qui a un coût : un peu moins de 100 000 euros.        

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