Gel : les producteurs de fruits "sur le qui-vive, pour sauver les récoltes"

Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) et arboricultrice à Moissac (Tarn-et-Garonne), souligne qu'un épisode de gel fin avril aura forcément des conséquences sur les récoltes, et sur les prix pour les consommateurs.
Article rédigé par franceinfo
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Lutte contre le gel dans une exploitation de Seine-et-Marne en avril 2021 (OLIVIER CORSAN / MAXPPP)

"On est sur le qui-vive, parce qu'il faut absolument qu'on arrive à sauver nos récoltes", affirme, sur franceinfo dimanche 21 avril, Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) et arboricultrice à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne, alors qu'une grande partie de la France traverse un épisode de froid. Les deux nuits les plus froides sont prévues lundi et mardi. "Sur les trois prochains jours, on va être très vigilants", assure Françoise Roch.

Dans son exploitation de Moissac, l'agricultrice protège ses arbres avec de l'eau "qui gèle et qui fait comme un petit igloo qui protège le bourgeon ou les petits fruits". D'après elle, "le problème du stockage de l'eau est un vrai souci pour protéger contre le gel, parce que c'est quand même le système le plus adapté". D'autres utilisent des tours antigel ou allument des braseros au milieu de leur verger.

"Un impact sur la quantité de fruits"

La présidente de la FNPF affirme par ailleurs que les aides pour faire face au gel "sont extrêmement faibles" et "inadaptées" alors que les protections coûtent "relativement cher".

"Fin avril, on est en danger sur toutes nos cultures", s'inquiète l'arboricultrice. Elle se souvient de l'année 2021 et de son "gel vraiment très fort et global sur toute la France". Un phénomène "extrêmement rare", selon elle, "donc il y aura toujours des régions qui seront pas touchées", mais "s'il y a un très gros gel, ça aura un impact sur sur la quantité de fruits produits".

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