Isère : la noix de Grenoble, fierté de tout un territoire
La noix de Grenoble est le fruit préféré des Dauphinois. Direction la vallée de l'Isère où la récolte est en cours sur les 600 000 noyers.
À Saint-Vérand (Isère), au pied de la muraille du Vercors, la noix de Grenoble fait la fierté de tout un terroir. Une fois récoltée, elle est lavée, triée et séchée. Dans ce pays dauphinois, toutes les générations grandissent en apprenant à la manipuler. Depuis quelques jours, les noyers se mettent à trembler, de la racine à la cime. Les fruits mûrs tombent dans les vergers avant d'être aspirés par des ramasseuses. Sur cette exploitation d'une trentaine d'hectares, 70 tonnes de noix sont récoltées chaque année.
Il y a même un musée de la noix
Gilles Charbonnel, nuciculteur, raconte : "En 1982, quand on s'est installé, il y avait 10 hectares de noyers et on a continué à développer la noix parce que c'est un produit noble, qui est bon et assez rentable". La noix de Grenoble est vendue 6 € le kilo. La plus populaire est la franquette. Sa particularité ? Son profil allongé et son calibre supérieur à 28 millimètres. Dans la vallée de l'Isère, la noix a même son musée. Ici, dès l'enfance, on apprend à fendre sa carapace.
En 1938, la récolte était artisanale. Des habitants ont connu l'époque où on ramassait les noix à la main. Depuis, ils perpétuent le souvenir au sein d'une association où tout le monde s'exprime en patois dauphinois.
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