Loiret : les récoltes des arboriculteurs réduites à néant

À Mareau-au-Près, dans le Loiret, Ghislaine Parard a vu sa récolte dévastée. Résignée, elle constate les conséquences du gel du printemps sur ses 20 hectares d’arbres fruitiers. "Tout ce qui est fruits à noyau, il n’y a rien cette année, la cerise, la pêche, la prune… Ils ont tous souffert comme en 1991 (une précédente vague de gel de grande ampleur, ndlr)", déplore-t-elle. Alors, ses cagettes sont vides. Des tonnes de pêches, cerises, poires qui ne sont pas récoltées.

Seuls les pommiers ont résisté

Sans production et sans ventes, Ghislaine Parard ne peut pas non plus compter sur sa trésorerie. "On a demandé un prêt garanti par l’État, 40 000 euros, pour que les charges de fonctionnement puissent continuer à être payées et pour qu’on soit à l’aise", explique-t-elle. Seuls ses pommiers ont résisté au gel du printemps. Pas de quoi compenser, cependant, le chiffre d’affaires d’une récolte entière.