Pâques : dans l’Aveyron, les éleveurs ovins se préparent
L'agneau, symbole des fêtes de Pâques, est un rendez-vous à ne surtout pas manquer pour les éleveurs aveyronnais. L’élevage pascal doit répondre à un cahier des charges bien précis. Ainsi, les éleveurs se préparent.
Ils sont nés en début d’année et pèsent aujourd’hui une dizaine de kilos. Les agneaux répondent à un cahier des charges précis. "(Il) doit être alimenté obligatoirement du lait maternel de sa naissance jusqu’à 90 jours minimum pour être labellisé", dévoile, Maxime Andrieu, éleveur. Il s’est installé il y a deux ans face à un marché qui se porte bien. "On a plus de demandes que d’offres donc il y a la place", dit-il. La France importe chaque année 55% de sa consommation d’agneau dont une grande partie au moment des fêtes de Pâques.
Premier producteur ovin de France
Gigot, côte et même ris d’agneau, dans une boucherie la demande ne faiblit pas. "En principe, on fait 5, 6 agneaux par semaine et là, ça va passer entre 25 et 30 agneaux dans la semaine", affirme Lionel Théron, boucher. Le département ne manque pas d'agneaux. Avec environ 750 000 brebis, il est le premier producteur ovin de France.
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