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Pâques : l’agneau IGP, une viande d’excellence

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Durée de la vidéo : 2 min
Pâques : l’agneau IGP, une viande d’excellence
Article rédigé par France 3 - G. de Florival, N. Rougeau, L. Tazelmati, C. de Chassey, France 3 Poitou-Charentes
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Gros plan, samedi 8 avril, sur la filière d’excellence des appellations protégées. Durant le week-end de Pâques, les éleveurs d’agneaux jouent gros.

Sur l’exploitation d’Octave Charrier, à Noirterre (Deux-Sèvres), plusieurs dizaines d’agneaux sont élevés selon les normes de l’Indication Géographique Protégée (IGP) Poitou-Charentes. Dès la naissance, ils sont allaités durant 60 jours sous la mère. Côté alimentation, l’éleveur fait le choix d’une nourriture végétale composée d’orge, blé et soja. Le cahier des charges est crucial pour l’éleveur, alors que l’agneau souffre d’une baisse de la consommation. 

Le week-end de Paques est crucial 

Les labels résistent, mais représentent seulement 18% des agneaux vendus en France. "C’est vital, sinon les agneaux, on ne les valoriserait pas à leur juste valeur", confie Octave Charrier. Cette viande de qualité est vendue en moyenne 10% plus cher. En France, la filière regroupe 7 000 éleveurs ovins, et une vingtaine de labels. Avec l’arrivée de Pâques, le gras blanc, gage de qualité, est très demandé par les professionnels. Toute la filière joue gros durant le week-end de Pâques, durant lequel les ventes d’agneaux sont multipliées par deux en France. 

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