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Petites taxes : une suppression qui a un prix

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Petites taxes : une suppression qui a un prix
Petites taxes : une suppression qui a un prix Petites taxes : une suppression qui a un prix (France 2)
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Le gouvernement devrait supprimer des petites taxes qui pèsent sur les entreprises. Mais ces taxes peuvent s'avérer très utiles.

Les taxes sur le vin, sur la farine ou les appareils d'impression vont être supprimées. Au total, l'État va supprimer une vingtaine de prélèvements peu connus l'an prochain. Des taxes qui sont peu rentables. Elles rapportent 200 millions d'euros environ. Mais cet argent était ensuite redistribué à des collectivités ou à des organismes. La taxe sur les appareils d'impression permettait à l'État de récupérer 25 millions d'euros par an. La somme était ensuite reversée au Centre national du livre.

"Le budget général de l'État va compenser"

La taxe sur la farine, payée par les boulangers, était reversée à une complémentaire retraite pour les agriculteurs. "Nous avons vraiment besoin de cet argent pour financer les retraites de nos agriculteurs", estime Pascal Cormery, président de la mutualité sociale agricole. Il est difficile de supprimer ces taxes. L'État compensera donc en accordant des dotations publiques. "C'est une baisse d'impôts pour le contribuable concerné. Le budget général de l'État va compenser", analyse Laurent Saint-Martin, député LREM du Val-de-Marne. La liste de tous les prélèvements supprimés sera rendue publique dans quelques jours.

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