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Ruralité : en dépit de la loi Alimentation adoptée en 2018, les agriculteurs peinent à s'en sortir

Publié le 23/02/2021 22:21 Mis à jour le 23/02/2021 23:08

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Ruralité : en dépit de la loi Alimentation adoptée en 2018, les agriculteurs peinent à s'en sortir Ruralité : en dépit de la loi Alimentation adoptée en 2018, les agriculteurs peinent à s'en sortir (France 2)

France 2 - P.-L. Monnier, V. Frédéric, O. Martin, C. Demangeat, L. Haedrich, M.-E. Guidee-Banerjee, M. Lavieille, J.-P. Rivalain, R. Sicard, J.-M. Noel, G. Giraudeau, D. Duboug, V. Castel

France Télévisions

Le président de la République, Emmanuel Macron, s’est rendu dans une ferme en Côte-d’Or, mardi 23 février. Il s’est entretenu avec des agriculteurs et des représentants de la grande distribution. La rencontre intervient en plein bras de fer pour fixer le prix des produits.

Fin 2018, la loi sur l’Alimentation était adoptée en France. Elle était censée permettre aux agriculteurs de jouir de revenus décents, mais cela ne semble pas encore le cas. Mardi 23 février, c’est dans une atmosphère tendue qu’Emmanuel Macron a rencontré des agriculteurs et des représentants de la grande distribution, dans une ferme en Côte-d’Or. En effet, les intéressés multiplient ces derniers jours les actions coups-de-poing, en déversant notamment du fumier devant des supermarchés pour dénoncer leurs faibles revenus.

Des manques à gagner importants

Un éleveur dont l’exploitation est située à Grézolles, dans la Loire, est lui aussi très mécontent. Il vend à perte : 3,6 euros le kilo de bœuf, alors que ce dernier lui coûte en réalité 4,9 euros à produire. La flambée des prix de la nourriture pour les bêtes ne va rien arranger. "À l’échelle d’une exploitation comme la mienne, c’est 12 000 à 13 000 euros de manque à gagner", témoigne-t-il, dépité.