: Vidéo À Paris, ils transforment le toit d'une école en havre de biodiversité
Un potager en ville, sur le toit d'une école, alimenté uniquement par des déchets urbains... C'est le projet d'AgroParisTech. Et le but, c'est ça.
Une ferme urbaine qui surplombe la capitale française sur le toit d'une école d'ingénieurs. C'est l'initiative de Baptiste Grard, chercheur en agronomie. Son but : tester différentes techniques pouvant être adaptées à l'agriculture urbaine. "On utilise que des produits comme du compost, du marc de café, de la brique concassée, du bois broyé…", explique-t-il. Normalement incinérés, ces déchets rejettent alors du CO2. "Donc ça a un impact environnemental très important alors que ces déchets, c'est en fait des produits et on peut les réutiliser", précise-t-il. Aussi, Baptiste Grard et son équipe testent une variété de légumes et de fruitiers pour voir ce qui fonctionne ou non.
"Un havre de biodiversité"
Par ailleurs, cet espace a pour objectif d’être un "havre de biodiversité". "C'est-à-dire d'accueillir un certain nombre d'espèces et l'idée qu'on avait au début mais qu'on n'a jamais pu tester directement, c'est aussi que ça serve au potager parce qu'il y a des auxiliaires de culture", précise-t-il. Transformer les toits des grandes métropoles en potagers aurait de nombreux avantages : cela permet d'utiliser des espaces perdus tout en générant une production d'aliments sur ces espaces. Outre cela, ces espaces peuvent accueillir les amateurs de jardinage et proposent des activités pédagogiques et sociales.
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