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Vidéo Le débat sur le caractère cancérigène du glyphosate "n'est pas totalement tranché", selon l'Anses

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Article rédigé par franceinfo
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"Les études qui sont prises en compte et le poids des preuves n'est pas le même en fonction des comités d'experts", a expliqué Roger Genet, directeur général de l'Anses.

L'Union européenne a autorisé le glyphosate jusqu'en 2022 et le gouvernement a promis que cet herbicide controversé serait interdit "dans ses principaux usages" d'ici 2021. Pourtant, le débat sur le caractère cancérigène du glyphosate n'est pas arrêté, a affirmé sur franceinfo Roger Genet, directeur général de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation), lundi 23 septembre. "C'est un peu une querelle d'experts. Le débat scientifique n'est pas totalement tranché", a-t-il déclaré.

Les études qui sont prises en compte et le poids des preuves n'est pas le même en fonction des comités d'experts.

Roger Genet

"Sur le plan de la toxicité sur le génome, on a des données qui sont assez limitées, a développé le directeur général de l'Anses. C'est la raison pour laquelle on a réuni un comité d'experts depuis 18 mois qui a analysé toutes les données scientifiques disponibles et on a identifié un certain nombre d'études qui doivent être refaites."

Roger Genet a annoncé que l'agence avait lancé un appel d'offre pour financer ces études : "L'objectif, c'est d'avoir les résultats de ces tests dans un an, a-t-il poursuivi, afin qu'ils puissent être pris en compte dans la réévaluation du glyphosate au niveau européen qui doit intervenir en 2021."

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