: Vidéo Pour enrayer l'extinction des insectes et des oiseaux, le temps presse
"C'est très urgent", alerte un chercheur du CNRS dans "Envoyé spécial". "Si on ne fait rien, on sait exactement où on va. On va à l'extinction programmée des insectes et des oiseaux." Quelles solutions imaginer face à ce phénomène inquiétant ?
"C'est très urgent, alerte le chercheur du CNRS Vincent Bretagnolle dans "Envoyé spécial". Si on ne fait rien, on sait exactement où on va. On va à l'extinction programmée des insectes et des oiseaux. L'horizon de temps, que l'on parle de cinq, dix, de quinze ans, est de toute manière extrêmement court, et plus on tarde à changer, plus ce sera compliqué."
Pourtant, il existe des réponses à ce phénomène très inquiétant. Faire des cultures plus variées dans des parcelles plus petites est ainsi une piste simple pour ramener de la biodiversité dans les campagnes, désertées par les espèces les plus communes d'insectes et d'oiseaux. Cet extrait d'"Envoyé spécial" présente le résultat d'une coopération exemplaire entre un agriculteur des Deux-Sèvres et l'atelier dirigé par Vincent Bretagnolle.
Un endroit préservé de l'extinction
Ces quelques hectares juxtaposant culture de blé, de lin, de tournesol, de luzerne et prairie sauvage font partie de ses points de comptage et d'écoute des oiseaux. Un endroit où leur présence n'a pratiquement pas changé en vingt-cinq ans. La densité d'alouettes est restée la même (huit, dix voire douze aux dix hectares, contre une, deux, maximum trois ailleurs, précise le chercheur), bruants et outardes sont toujours là. "Il n'y a pas d'extinction, ici."
Extrait de "Quand nos animaux disparaissent...", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 3 mai 2018.
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