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Attaque à Paris : l'intervention des forces de l'ordre

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Attaque à Paris : l'intervention des forces de l'ordre
Attaque à Paris : l'intervention des forces de l'ordre Attaque à Paris : l'intervention des forces de l'ordre (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Le pire a été évité hier soir, samedi 12 mai, lors de l'attaque au couteau perpétrée dans le quartier de l'Opéra, à Paris : un mort, quatre blessés ; le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd. Gérard Collomb et Édouard Philippe ont rendu hommage à la rapidité d'intervention des policiers. 

Il aura fallu moins de neuf minutes pour que la situation soit maitrisée : l'agresseur a été abattu par une patrouille de police de proximité qui terminait sa journée ; les fonctionnaires avaient été appelés par des témoins qui ont donné l'alerte. "Le premier appel reçu par Police-secours a été reçu à 20h47", relate Édouard Philippe. "Dans les cinq minutes qui suivaient, une patrouille de police se trouvait sur les lieux, et moins de neuf minutes après le premier appel à Police-secours, l'assaillant était neutralisé". Cette rapidité faisait encore réagir ce dimanche matin les habitants du quartier, qui savent que cela aurait pu être pire : "C'est impressionnant comme la police est arrivée... Le temps de leur téléphoner, ils étaient là", témoigne un riverain, visiblement sonné par les événements.

Sang-froid et professionnalisme

Pour ce policier syndiqué, l'action de ses collègues est d'autant plus exemplaire qu'ils n'avaient pas de formation particulière au terrorisme : "Le collègue qui est intervenu et qui a fait usage dans un deuxième temps de son arme de service et dans son premier temps du Taser, intervient sur une situation de légitime défense", analyse Loïc Travers, du syndicat de police Alliance. "Effectivement, l'efficacité, elle est liée à la rapidité de l'intervention", ajoute-t-il. Le sang-froid et le professionnalisme des policiers qui ont d'abord tenté d'utiliser leur Taser avant de dégainer leur pistolet ont été salués par le ministre de l'Intérieur dès hier soir, samedi 12 mai. Très vite, dans la nuit, ce sont d'autres policiers, des enquêteurs de la police scientifique et de l'antiterrorisme, qui ont pris le relais.

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