Le Conseil d'État rejette les demandes de suspension du LBD
En pleine polémique sur les violences policières, le Conseil d'État a rejeté les demandes de suspension des lanceurs de balles de défense (LBD).
Les forces de l'ordre pourront continuer à utiliser les LBD lors du douzième samedi de mobilisation des "gilets jaunes". Vendredi 1er février, le Conseil d'État a confirmé l'utilisation de ces lanceurs de balles de défense, estimant que "le risque de réitération 'd'actes de violence et de destruction (...) rend nécessaire de permettre aux forces de l'ordre de recouvrir à ces armes (...) sous réserve du strict respect des conditions d'usage'". La décision satisfait le syndicat Alliance police nationale.
36 enquêtes ouvertes
Selon le ministère de l'Intérieur, 9 228 tirs ont été effectués depuis novembre et 36 enquêtes relatives au LBD ont été ouvertes. Si les autorités reconnaissent dix blessures irréversibles à l'œil, les manifestants estiment qu'il y en aurait bien plus. Les anti-LBD assurent vouloir engager de nouvelles procédures pour interdire le lanceur de balles de défense. De son côté, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner assure que tout abus d'utilisation sera sanctionné.
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