Les sites militaires français ne sont pas assez sécurisés
Après le vol de munitions sur la base de Miramas (Bouches-du-Rhône), France 3 se penche sur la sécurité des sites militaires tricolores.
Ce mercredi 8 juillet, il n'y a toujours aucune trace des voleurs de la base de Miramas (Bouches-du-Rhône). Dans la nuit de dimanche à lundi, les malfaiteurs ont dérobé 180 détonateurs et des dizaines de grenades et d'explosifs. La facilité de leur action interpelle.
Pour le général Vincent Desportes, ancien patron de l’École de guerre, il n'y a pas assez de moyens pour sécuriser les sites militaires français. "Ça fait 25 ans que les budgets militaires diminuent (...) au détriment de la protection des sites sur le territoire national", assure-t-il à France 3.
L'armée va réagir
En janvier, déjà, des drones avaient survolé la base de l'Île-Longue (Finistère), où se trouvent les quatre sous-marins nucléaires français. Pour Nicolas Dhuicq, député-maire de Brienne-le-Château (Aube) - où se trouve le 1er dépôt de munitions en France -, "le pays doit faire un effort d'investissement considérable".
Plan Vigipirate oblige, moins de soldats sont affectés à la surveillance des bases. L'armée compte renforcer ses effectifs et ses moyens.
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