Manifestations de l’ultra-droite : les préfets vont systématiquement les interdire
Slogans revendiqués par des organisations fascistes, drapeaux celtiques symbole de l’ultra-droite radicale, vêtements noirs, et visages dissimulés pour la plupart. Samedi dernier, 500 à 700 personnes de l’ultra-droite ont défilé à Paris, une manifestation autorisée par la préfecture de police. Face à la polémique, Gérald Darmanin décide, cet après-midi, de changer les règles. "J’ai donné comme instruction aux préfets de police de prendre systématiquement des arrêtés d’interdiction", s’explique le ministre. En cas de recours, c’est la justice qui tranchera. Pour la gauche et la droite, cette mesure n’est pas suffisante.
Deux proches de Marine Le Pen présents
À la manœuvre samedi, le GUD, une organisation violente qui recrute dans les facultés. "Ce sont des néofascistes, les nationalistes révolutionnaires ont pour projet d’instaurer un ethno-état blanc par la révolution", explique Pierre Plottu, journaliste spécialiste de la droite radicale. Deux proches de Marine Le Pen étaient aussi présents à la manifestation. Pendant le défilé, beaucoup d’individus avaient le visage dissimulé, ce qui constitue une infraction.
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