Cet article date de plus de six ans.

Un rapport parlementaire propose de rendre l'armement de la police municipale obligatoire

Le rapport sera remis au Premier ministre mardi et propose 78 mesures, dont l'armement des policiers municipaux. 

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des policiers municipaux à Nice, en 2009.  (VALERY HACHE / AFP)

Les députés LREM Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot remettent mardi 11 septembre à 16 heures un rapport au Premier ministre sur le continuum de sécurité. Dans ce rapport, ils proposent 78 mesures pour améliorer la coordination entre les forces de l'ordre, la police municipale et les agents de sécurité privée.

Armes obligatoires pour les policiers municipaux 

D'après les informations recueillies par franceinfo, les deux parlementaires souhaitent rendre obligatoire l'armement des policiers municipaux. En effet, seuls 44% des 21 000 policiers municipaux sont équipés d'une arme à feu. Dans le contexte de menace terroriste, l'ancien patron du Raid et la député de la Drôme veulent inverser cette tendance : ils souhaitent faire de l'armement des policiers municipaux la règle et non plus l'exception.

Si cette mesure était retenue, les maires récalcitrants devraient alors motiver leur décision de ne pas armer les agents municipaux. Les policiers municipaux seraient armés de pistolets semi-automatiques, comme le sont les policiers nationaux et les gendarmes. Par ailleurs, le rapport propose de mutualiser les moyens en créant des polices municipales intercommunales.

Vers un uniforme pour les agents de sécurité 

Le rapport préconise également de nombreuses mesures concernant les 167 800 agents privés de France, comme la possibilité de les armer avec un Taser. Ils pourraient également être amenés à tous porter le même uniforme. Enfin, Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot proposent la création d'une vraie filière de formation aux métiers de la sécurité privée, qui pourrait démarrer à partir de la 3e. Les passerelles entre agents de sécurité privée et les métiers de la police et de la gendarmerie pourraient aussi être favorisées si les recommandations des deux députés sont suivies.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.