Sécurité : dans la police et la gendarmerie, les démissions s’enchaînent
À Nice (Alpes-Maritimes), plus de 80 policiers municipaux sont d’anciens gendarmes ou policiers nationaux. L’adjoint à la sécurité de la ville Anthony Borré l’explique par les conditions de travail avantageuses ou les locaux dans lesquels ils travaillent. La municipalité niçoise veut donner envie et ceci va au détriment de la police nationale et de la gendarmerie. Ce phénomène est devenu un casse-tête pour le ministère de l’Intérieur.
Près de 6 000 départs imprévus en 2022
Les divers gouvernements ont multiplié les primes, avec 730 millions d’euros débloqués depuis 2016, pour tenter de faire rester les effectifs de police et de gendarmerie. Mais les démissions se multiplient, principales raisons évoquées : l’âpreté de la profession, des rémunérations jugées trop faibles et la mauvaise image globale des forces de l’ordre décourageraient des vocations. En 2022, il y a eu près de 6 000 départs imprévus en comptant la police et la gendarmerie, presque deux fois plus que l’année précédente. C’est aussi le cas dans la police judiciaire, près d’un enquêteur sur cinq menace de démissionner si une grande réforme, que beaucoup rejettent, est maintenue.
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