Baisse de fréquentation des lieux culturels : au musée Soulages de Rodez, "septembre a été un très bon mois"
Le musée Soulages de Rodez (Aveyron) n'a pas pâti autant que les autres lieux culturels de la baisse de fréquentation liée au Covid-19, selon le conservateur du lieu, invité de franceinfo mercredi.
Une étude réalisée au début du mois de septembre 2021 par Harris Interactive révèle mercredi 27 octobre que les lieux culturels n'ont pas retrouvé leur public, malgré l’allègement des restrictions sanitaires liées au Covid-19. En revanche, au musée Soulages de Rodez (Aveyron), "septembre a été un très bon mois", s'est félicité sur franceinfo son conservateur, Benoît Decron. Le mois d'octobre connaît cependant une fréquentation moins importante. "Le musée tourne à 2 000 ou 3 000 visiteurs par semaine, contre 5 000 à 6 000 habituellement." Pour autant, aucune exposition n'a lieu en ce moment au musée Soulages.
Au moins un visiteur sur cinq perdu
En 2020, "pour une durée équivalente, on était à peu près à 81 000 visiteurs. En 2021, on est autour de 73 000 visiteurs", a détaillé Benoît Decron, qui a estimé qu'à "la fin de l'année le musée devrait atteindre environ 90 000 à 100 000 visiteurs", soit environ "la perte d'un visiteur sur cinq ou six". Benoît Decron a dit vouloir "rester positif".
Cet été, il a noté la venue de "beaucoup de visiteurs familiaux", notamment grâce à un "parcours organisé avec Philippe Geluck, qui a attiré pas mal de monde". Au musée Soulages, les visites guidées ont également "très sensiblement" augmenté : "Les gens ont besoin de plus de présence physique, de visites comme à la veillée, pendant l'été." Selon lui, "on va revenir un peu à la normale au printemps 2022. On aimerait un peu plus de simplification, de confiance, d'aides."
Benoît Decron ne considère pas que l'instauration du pass sanitaire a constitué un frein pour les visiteurs. "On a une personne supplémentaire, comme dans pas mal de lieux. C'est un simple clic, quelques secondes en plus pour entrer dans le musée", affirme-t-il. "Cela n'a pas été une gêne", conclut-il.
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