Max Gallo : disparition d'un forçat de la plume
Écrivain, historien, membre de l'Académie française, Max Gallo est mort ce mercredi 19 juillet à l'page de 85 ans. Retour sur un parcours atypique.
Une centaine de romans historiques, une cinquantaine de biographies : Max Gallo était un forçat de la plume depuis un demi-siècle. "Je suis un monomaniaque, sans plus", disait-il à Bernard Pivot. Il s’est éteint ce mercredi 19 juillet à l’âge de 85 ans. Né à Nice en 1932, arrivé à Paris avec un CAP d’ajusteur, puis agrégé d’Histoire, il se dirige vers une carrière politique qu’il abandonnera après avoir été député des Alpes-Maritimes puis porte-parole du gouvernement Maurois. Trop de règles à respecter. Il fondera ensuite aux côtés de Jean-Pierre Chevenement le mouvement des citoyens, petit parti eurosceptique. Mais là encore, l’expérience tourne court, il s’en éloigne dans les années 2000.
Hommage
Car sa vocation est avant tout l’écriture. En 2007, sept ans après sa première tentative, il entre à l’académie française. De Max Gallo il restera une œuvre mais aussi une silhouette et une voix, celle d’un conteur hors pair.
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