Coronavirus : le personnel soignant, rare et précieux
En attendant la fin de la seconde vague de l'épidémie de coronavirus, il faut renforcer les effectifs de santé dans les zones tendues. La situation est plus compliquée qu’au printemps dernier.
Au printemps dernier, ils étaient nombreux à venir soutenir les régions frappées de plein fouet par la première vague de Covid-19. La clinique Esquirol Saint-Hilaire d’Agen (Lot-et-Garonne) avait envoyé trois infirmières en région parisienne, dont Patricia Pradin. "Il y a beaucoup de personnel qui n’était pas en activité sur le bloc opératoire, explique-t-elle. Pour prêter main-forte à nos collègues à Paris, c’était tout à fait naturel." C’est aujourd’hui impossible : elle est mobilisée en salle de réveil. Non seulement peu d’opérations ont été déprogrammées, mais le département n’est cette fois-ci plus épargné par l’épidémie.
L’importance des renforts Covid
Depuis la fin du mois d’octobre, la clinique prend également en charge des patients Covid à leur sortie d’hôpital. Difficile, donc, de laisser partir des soignants. Certains sont néanmoins venus grossir les rangs des renforts, partout en France. C’est le cas de Stéphane Outrebon, infirmier libéral dans l’Aisne devenu "renfort Covid" au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), quatre jours par semaine pour 48 heures de travail. Comme lui, ils sont presque 12 000 à s’être prêtés volontaires comme renforts sur cette deuxième vague.
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