Décharges sauvages : 11 personnes placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête visant des entreprises du BTP
Mercredi 10 juin, la police a mené un vaste coup de filet dans les entreprises de la Côte d’Azur soupçonnées de déverser des gravats dans des décharges sauvages. Une enquête de plusieurs mois a permis de mettre au jour un système organisé et de placer 11 personnes en garde à vue.
À Fréjus, dans le Var, un terrain est dans le rouge, situé en zone inondable. Il appartient à un propriétaire privé. C’est une décharge illégale sur la commune qui dure depuis des mois. "Vous avez de la laine de verre, tout un tas de choses qui sont interdites, qui doivent être recyclées et surtout pas déposées sur un terrain agricole à quelques mètres de la rivière de l’Argens", explique Gilles Longo, adjoint au maire de Fréjus.
Une commune défigurée
Roquebrune-sur-Argens était un écrin de verdure, vu du ciel, il y a encore quelques années. Désormais, la commune est défigurée. 15 à 20 mètres cubes de volume de terre ont été déversés illégalement. Du jamais-vu pour les géomètres, venus faire des relevés à la demande de la justice. Un terrain qui appartient à la collectivité locale était sous surveillance de la section de recherches de Marseille (Bouches-du-Rhône). La veille, 200 gendarmes ont ciblé des entreprises de travaux publics et des chantiers. L’enquête a mis au jour un système organisée de décharges sauvages dans le Var et les Alpes-Maritimes.
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