Emploi : quand les patrons espionnent leurs salariés
Les caméras et les logiciels de surveillance des salariés ont investi les espaces de travail. Une salariée qui travaillait à la Maif s'est vue reprocher par son employeur de raccrocher trop vite au nez des assurés. Elle ne sait pas qu'un logiciel a compté le nombre de ses appels et leur durée, ce qui a entraîné son licenciement. Aux prud'hommes, la salariée a obtenu près de 50 000 euros de dommages et intérêts. Son employeur aurait dû mieux l'informer de l'utilisation de ce logiciel.
Espionnée via des caméras de vidéosurveillance
Selon la loi, l'entreprise peut lire les mails d'un salarié, son historique de navigation, Il peut aussi utiliser la vidéo pour surveiller les entrées et sorties des employés, mais pas aux toilettes et sur les lieux de pause. Une ancienne salariée d'un Carrefour city aurait été observée à son insu, via les caméras du magasin. En cas de doute, un salarié peut contacter la CNIL en ligne et saisir les prud'hommes.
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