Loi Asile et immigration : François-Michel Lambert regrette la "méfiance" et la "suspicion"
François-Michel Lambert, député LREM des Bouches-du-Rhône, est l'invité du Soir 3 après l'adoption à l'Assemblée nationale de la loi Asile et immigration.
Après sept jours de débats intenses, la loi Asile et immigration a été adoptée en première lecture par les députés dans la soirée du dimanche 22 avril. François-Michel Lambert nous explique qu'il a fait partie des abstentionnistes lors de ce vote. "J'ai porté un programme, celui d'Emmanuel Macron, lors de la présidentielle et des législatives [...] Il y avait de la bienveillance, ne pas stigmatiser et ne pas être en défiance vis-à-vis de l'étranger [...] Ce qui nous a été proposé était plutôt la fin de notre programme", explique-t-il.
Une "méfiance" néfaste
François-Michel Lambert plaide pour la fin de la "suspicion" automatique envers ceux qui veulent rejoindre la France. "Certes, il y en a certains qui sont à écarter et à renvoyer, mais la très grande majorité ne sont pas cette suspicion que nous avons créée (sic)", estime-t-il. Il déplore également qu'à la fin de cette séquence houleuse autour de cette loi, il y ait davantage de "méfiance", alors que "nous avons les mêmes chiffres d'arrivées qu'il y a vingt ans en France".
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