Prisons : les réponses de Nicole Belloubet
Un mois après l'évasion en hélicoptère de Rédoine Faïd, la ministre de la Justice a annoncé quelques éléments de réponses en réorganisant le système pénitentiaire français.
Comment l'un des détenus les plus surveillés de France a-t-il pu s'échapper de l'une des prisons les mieux sécurisées ? Un mois tout juste après l'évasion spectaculaire de Rédoine Faïd en hélicoptère de la prison de Réau (Seine-et-Marne), la ministre de la Justice apporte des réponses lundi 30 juillet. Elle relève une "conjonction de failles de sécurité" et pointe l'absence de filin dans la cour d'honneur de la prison, le mauvais positionnement d'une porte d'intervention et un dispositif d'appel d'urgence défaillant, qui avait pourtant été testé le matin même de l'évasion.
Réorganisation de l'administration pénitentiaire
La ministre de la Justice annonce une réorganisation de l'administration pénitentiaire jugée insuffisamment réactive. Les détenus particulièrement surveillés seront regroupés dans une trentaine d'établissements, une quinzaine d'agents supplémentaires seront affectés. L'opposition estime que cette mesure est insuffisante. Nicole Belloubet a également annoncé l'installation de nouveaux brouilleurs de téléphones et la mise en place d'un dispositif antidrone. Un appareil avait été repéré aux abords de la prison quelques mois avant l'évasion de Rédoine Faïd.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.