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Vidéo Main arrachée lors de la free party de Redon : ce qu'il s'est passé

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 5 min
Le jeune homme qui a perdu sa main le 19 juin à Redon lors d'une free party a déposé plainte pour violences volontaires et non assistance à personne en danger. D'après plusieurs témoins, les secours n'ont pas pu accéder au site. Ils racontent ce qu'il s'est passé...
VIDEO. Main arrachée lors de la free party de Redon : ce qu'il s'est passé Le jeune homme qui a perdu sa main le 19 juin à Redon lors d'une free party a déposé plainte pour violences volontaires et non assistance à personne en danger. D'après plusieurs témoins, les secours n'ont pas pu accéder au site. Ils racontent ce qu'il s'est passé... (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le jeune homme qui a perdu sa main le 19 juin à Redon lors d'une free party a déposé plainte pour violences volontaires et non assistance à personne en danger. D'après plusieurs témoins, les secours n'ont pas pu accéder au site. Ils racontent ce qu'il s'est passé...

"J'essaie d'appeler les secours une fois, deux fois et en fait les secours n'arrivent jamais.", "Je leur explique que je suis journaliste et qu'il y a un blessé grave." Le samedi 19 juin dernier à Redon, une petite commune d'Ille-et-Vilaine en Bretagne, plusieurs centaines de personnes installent une free party en hommage à Steve Maia Caniço, un jeune homme décédé deux ans plus tôt. À ce moment-là, les gendarmes sont déjà sur place : une soirée "extrêmement tendue" va commencer. Vont avoir lieu 7 heures d'affrontement dans "l'obscurité la plus totale". Il y aura plusieurs blessés graves pendant la soirée dont un jeune qui va perdre sa main. Clément Lanot, journaliste indépendant et présent sur place se souvient d'une explosion ressemblant à celle d'une grenade. Une information confirmée par Ombline, présidente de Techno +. "À un moment, on entend plusieurs claquements de grenades simultanés et d'un coup, quelqu'un qui crie", raconte-t-elle.

"On a pas vu un seul pompier de tout l'événement"

"Il n'y a aucun secours qui peut rentrer sur site, c'est ce que nous disent d'ailleurs les forces de l'ordre quand on arrive sur le rond point de contrôle", se souvient Ombline. Elle ajoute : "C'est au bout de 20 minutes qu'un des gendarmes s'approche de son collègue et lui dit : "Écoute, est-ce qu'ils ne pourraient pas rentrer pour faire sortir ce jeune qui est sur ce site ?" Ce sont finalement des personnes présentes sur place qui vont prendre en charge le blessé et l'emmener aux urgences. "On n'a pas vu un seul pompier de tout l'événement", déplore Ombline. Sollicitée par Brut, la préfecture d'Ille-et-Vilaine n'a pas souhaité faire de commentaires sur les enquêtes en cours.

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