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En Australie, une prime à l'embauche de 3 500 euros pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre

Victime de la fermeture totale de ses frontières pendant deux ans, le pays ne parvient plus à recruter. Pour attirer de nouveaux travailleurs, certains employeurs sont prêts à faire des offres particulièrement attrayantes. 

Article rédigé par franceinfo - Grégory Plesse
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un serveur accueillant des clients dans un restaurant à Melbourne (Australie), en décembre 2020. (JAMES ROSS / AAP)

"Nous souhaitons recruter immédiatement plus de 150 personnes. Nous sommes même prêts à leur offrir une prime à l'embauche de 3 500 euros", promet Bill Drakopoulos, le PDG d'un groupe de quinze restaurants en Australie. Cette offre, le patron ne la fait pas par altruisme : comme une majorité d'employeurs dans le pays, il a toutes les peines du monde à recruter. 

À 3,5 %, le taux de chômage en Australie est au plus bas depuis 70 ans. Si cette situation pourrait faire envie de nombreux pays, elle masque un problème majeur : une pénurie généralisée de main-d'œuvre, conséquence d'une stratégie zéro Covid et d'une fermeture totale des frontières pendant deux ans. 

Accueillir jusqu'à 200 000 étrangers par an

Pour y remédier, et faire repartir l'activité économique du pays, le gouvernement australien compte relever de 25 % les quotas d'immigration dès 2023 et accueillir jusqu'à 200 000 étrangers par an. "C’est une formidable initiative, reconnaît Bill Drakopoulos, mais je voudrais qu’ils aillent encore plus loin. Nous allons continuer à faire pression sur le gouvernement pour augmenter ces quotas, en espérant que beaucoup de Français viendront !"

En dehors du recours à l'immigration, le gouvernement australien espère également trouver des solutions à l'issue d'un sommet sur l'emploi, organisé en septembre. 

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