Précarité : la colère des livreurs à vélo
Les livreurs à vélo dénoncent une baisse du tarif des courses décidée par Deliveroo, l'un des principaux acteurs de la livraison de repas.
Pas de temps à perdre. Les sushis doivent être livrés en vingt minutes, avec de nombreuses consignes à respecter. "Il faut livrer rapidement, sinon on risque une mauvaise note. Le trajet est imposé. Si je ne respecte pas les consignes d'Uber, je serai sanctionné", explique un livreur toulousain. Il pédale pour financer ses études, et c'est de plus en plus dur. "Je viens de terminer ma course. J'ai fait à peu près 4 kilomètres, j'ai gagné 6,43 euros brut", précise-t-il. Il n'a pas de salaire fixe.
Des livreurs saisissent la justice
Chaque jour, il s'identifie sur la plateforme, et attend. "On se met à disposition d'Uber, ensuite on attend sous la pluie, sous la chaleur. Parfois, on attend deux heures sans faire de livraison", se désole-t-il. Les concurrents sont de plus en plus nombreux. Il y a toujours le même nombre de commandes, mais le nombre de livreurs est beaucoup plus élevé. L'étudiant estime que la plateforme profite du système. Avec plusieurs collègues, il a donc saisi un avocat pour réclamer un contrat de travail.
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