Auvergne : le secteur du tourisme manque cruellement de saisonniers

Les vacances semblent démarrer sur les chapeaux de roues à Ardes-sur-Couze (Puy-de-Dôme). En raison du Covid-19, c'est la première ouverture printanière du Parc animalier d'Auvergne en trois ans. Problème ? Un manque important de main-d'œuvre. "Notre petit train est à l'arrêt, puisque nous n'avons pas de chauffeur de petit train", témoigne Pascal Damois, le directeur du parc. Il a loué des minibus de substitution, et les employés se relaient pour les conduire. 

Les offices de tourisme sont également touchés 

À Montpeyroux (Puy-de-Dôme), un restaurant se limite à 60 couverts le midi, au lieu de 130 les années précédentes. Les patrons ont pourtant tout tenté pour attirer les candidats : un 13ème mois, pas de coupure et une prime de carburant. Rien n'y a fait. Le manque de bras se généralise même sur des postes d'ordinaire jamais en difficulté, comme à l'accueil des offices de tourisme. "Ça peut avoir des conséquences sur les ouvertures des bureaux d'accueil", explique Marlène Gaydier, directrice de l'Office du tourisme du Pays d'Issoire. Les professionnels craignent la catastrophe pour la saison estivale.