Cet article date de plus de quatre ans.

Coronavirus : Valérie Pécresse se dit "très satisfaite que le préfet de police de Paris ne décide pas de fermer les restaurants à 23 heures"

Publié
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo, France Inter
Radio France

La présidente de la région Île-de-France estime que les mesures de précaution actuelles dans les restaurants sont "suffisantes pour permettre leur réouverture".

"J'ai été très satisfaite que le préfet de police de Paris ne décide pas de fermer les restaurants à 23 heures comme cela a été fait à Marseille, le remède aurait été pire que le mal", a estimé lundi 31 août sur France Inter Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France. 

Valérie Pécresse indique qu'elle se pliera à l'obligation de porter un masque à Paris en entreprise et en extérieur, "comme je me plierai à toutes les décisions sanitaires qui seront prises". "Nous sommes un pays où on aime bien critiquer le pouvoir mais là, je crois qu'aujourd'hui, le sujet, c'est vraiment de rétablir confiance. Et pour rétablir cette confiance, pour éviter que la pandémie se répande, il y a des mesures à prendre", a commenté la présidente de la région Île-de-France.

Des propositions pour la rentrée scolaire

Valérie Pécresse est plus critique en ce qui concerne la préparation de la rentrée scolaire par le gouvernement. Il faudrait, selon elle, mieux organiser le remplacement des professeurs qui vont être positifs au covid-19 et donc absents. "On a fait quelque chose pour nos agents que l'Etat pourrait copier pour les professeurs (...) Nous avons contacté des agences d'intérim pour pouvoir organiser le remplacement en temps réel de tous les personnels qui risquent de manquer. Je pense que l'Etat devrait faire la même chose pour les futurs profs qui seront nécessairement absents."

La présidente de la région Île-de-France propose également d'organiser la "formation très rapide de tous les enseignants qui ne sont pas familiers du numérique" pour anticiper la nécessité d'assurer des cours à distance. "On peut aussi imaginer une solution intermédiaire dans laquelle on ne met plus que quinze élèves dans la classe, on met les quinze autres en numérique et on filme le professeur. Mais pour ça, il faut des ordinateurs. C'est pour ça que la région va donner un ordinateur à chaque élève qui rentre en seconde", assure Valérie Pécresse.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.