Emploi : les centres de loisirs confrontés à une pénurie d’animateurs
Des colonies de vacances sur la sellette et des places plus rares dans les centres aérés, les mairies manquent d’animateurs. Cet été pourrait être en service minimum. À Domont (Val-d’Oise), il manque à l’année 12 animateurs sur les 40 nécessaires. Faute de main-d’œuvre, un centre de loisirs ne sera peut-être plus géré par la commune, mais pas un opérateur extérieur. Les parents sont partagés. En France, sur les 350 000 posts proposés pour cet été, 30 000 ne sont pas pourvus.
Un manque de main-d’œuvre
À Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), la mairie pense avoir trouvé un début de solution. Elle finance le BAFA à dix jeunes chaque année. La formation de Mélissa Talcona a coûté 930 euros. "Grâce à la mairie, j’ai pu passer mon BAFA et j’en suis très contente", explique-t-elle. Malgré ses efforts, le maire manque encore de bras. Il a du mal à fidéliser ses animateurs. "Les jeunes gens se disent que ça ne sert à rien et qu’il n’y a pas d’avenir dans ces métiers-là. Ils vont faire le choix de se réorienter", regrette l’édile (PCF), Denis Öztorun. Chaque année, plus de 2 millions d’enfants sont accueillis en colonie de vacances ou en centre de loisirs.
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