Restauration : l'étonnant succès du café gourmand

Un Paris-Brest, une tarte tatin, et une part de tarte : 3 mini-douceurs pour accompagner le café. C'est l'un des desserts préférés des Français et une bonne affaire pour les restaurateurs. Dans ce bistrot parisien, une famille en commande régulièrement : "Je ne peux pas finir un repas sans manger du sucré, je trouve que c'est un bon compromis", explique une cliente. En cuisine, rien ne se perd, les desserts qui restent de la veille sont recyclés en café gourmand. "Ça me coûte 2,35 euros hors taxes et je le vends 9,70 euros. On fait environ 7 euros de marge. On est jamais perdants", détaille le patron d'un restaurant.

Des produits industriels

En 1995, les desserts séduisaient moins, le café gourmand a alors relancé les ventes. Le problème, c'est qu'aujourd’hui beaucoup de restaurateurs n'ont plus les compétences. Impossible de se priver d'un dessert aussi rentable, la grande majorité va donc miser sur les produits industriels.