En Moselle, une auxiliaire vétérinaire va au travail à cheval pour faire face à la flambée du prix de l’essence
Elle voulait faire autrement. Face à la flambée du prix de l’essence, une assistante vétérinaire de Sarrebourg a décidé de troquer la voiture pour le cheval. Une alternative économique et écologique. #IlsOntLaSolution
Il fallait bien circuler autrement. Depuis l'arrivée des beaux jours du printemps en Moselle, Justine Florentin, assistante vétérinaire, va de chez elle, à Kerprich-aux-Bois, à son travail avec sa jument. Après l'augmentation fulgurante des prix des carburants depuis le début de la guerre en Ukraine, l'idée de changer de moyen de locomotion est venue naturellement à la jeune femme.
"Quand on a vu la hausse du gasoil, j'ai d'abord pensé prendre un vélo électrique. Mais en regardant le trajet qui mène à mon travail, je me suis dit pourquoi pas prendre mon cheval" explique la cavalière. Sur 8 kilomètres de distance, l'auxiliaire vétérinaire profite d'une balade de 45 minutes, contre 8 minutes en voiture, à travers champs et forêts. Une situation qui ravit malgré tout Justine, ainsi que son fidèle destrier Tempette, et les passants ou routiers de Sarrebourg, surpris de voir un cheval en pleine ville.
Un taux de carbone zéro
Le bilan carbone de l'auxilaire vétérinaire est ainsi resté très bas depuis le début du printemps. Les dépenses journalières se résument à des achats de nourriture pour son cheval, son entretien et des soins éventuels en cas de blessure ou de maladie.
Mais bien sûr, les vertus de cette promenade équestre vont bien au-delà de l'aspect écologique. "Je suis de base heureuse à cheval... J'aime mon travail et j'aime aller au travail avec ma jument, que demander de plus ?"
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.