Normandie : l'abattoir d'AIM ferme ses portes
Les abattoirs AIM, dans la Manche, ferment définitivement leurs portes. Placée en redressement judiciaire, la seule offre de reprise du groupe a été retirée mercredi 4 juillet. Ses 237 salariés se retrouvent sans emploi.
Jeudi 5 juillet, les salariés des abattoirs d'AIM (Normandie) rangent pour la dernière fois leur matériel de découpe. "Il y a du gâchis. Pourtant, il y a du travail et on ferme l'abattoir", confie l'un d'eux. Spécialisée dans l'abattage et la découpe de porcs, cette entreprise avait été sauvée d'un premier dépôt de bilan en 2015. Elle avait alors été reprise par ses propres employés, qui avaient choisi de privilégier le haut de gamme et la viande en circuit court. Cette stratégie commerciale n'a pas permis de résoudre les problèmes de trésorerie.
237 salariés concernés
L'unique offre de reprise de l'abattoir a été retirée mercredi 4 juillet, peu avant l'audience au tribunal de commerce de Rouen (Seine-Maritime). "Nous avons du mal à comprendre que cette offre ait été retirée dans la nuit sans que personne n'en soit informé. Nous supputons des pressions des grands acteurs du secteur des abattoirs", raconte Me Élise Brand, avocate des salariés. Cette décision affecte les 237 employés de l'entreprise, qui se retrouvent ainsi sans emploi. Les portes de l'abattoir fermeront définitivement samedi 7 juillet.
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