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Ascoval : "S'ils veulent notre mort, on va les étouffer", réagit un syndicaliste CGT, en plein blocage d'un site de Vallourec

Alors qu'une trentaine de salariés d'Ascoval, filière de Vallourec, bloquent les entrées du site du groupe, à Aulnoye-Aymeries (Nord) vendredi matin, Nicolas Lethellier, délégué CGT de Saint-Saulve, assure que le mouvement n'est "pas prêt de céder".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des salariés de Vallourec devant le site d'Aulnoye-Aymeries, dans le Nord, le 26 octobre 2018. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

"S'ils veulent notre mort, on va les étouffer", a réagi vendredi sur franceinfo Nicolas Lethellier, délégué CGT de Saint-Saulve, alors qu'une trentaine de salariés d'Ascoval bloquent les entrées du site de Vallourec, actionnaire de l'aciérie, à Aulnoye-Aymeries (Nord) vendredi matin.

"Les salariés ne peuvent pas rentrer"

"On est sur le site depuis 5 heures ce matin, on bloque tous les accès. Il n'y a pas de production, les salariés ne peuvent pas rentrer, et puis les expéditions sont aussi bloquées", explique le syndicaliste. Vendredi, les salariés ont totalement bloqué le site. Des feux de pneus ont été allumés devant les entrées du site d'Aulnoye-Aymeries. Au total, une centaine de salariés attendaient vendredi matin devant l'entrée principale, dans le calme.

"L'objectif est de mettre un coup de pression au niveau de Vallourec pour qu'ils reviennent sur leur position de ne pas accompagner le dossier de reprise", explique Nicolas Lethellier. "Ça n'est pas acceptable pour nous d'être lâchés comme ça, comme des malpropres. Si demain on tombe, Vallourec continuera sa politique de désindustrialisation au niveau français et européen.

Ça n'est pas normal que l'État laisse faire cela, en toute impunité, pour un groupe qui a fondé ses racines ici dans le Nord.

Nicolas Lethellier

à franceinfo

Les salariés de Vallourec "sont solidaires" selon Nicolas Lethellier. Il promet que "plus l'attente va durer, plus l'intensité des mouvements vont durer. S'ils veulent notre mort, on va les étouffer, et s'il faut bloquer d'autres sites, on ne fera. On n'est pas prêts à céder."

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