Fermeture de deux usines Michelin : "Le ministre a été abasourdi par la manière dont on nous a traités" selon un délégué CFDT

Michelin a annoncé mardi la fermeture de deux de ses usines, celle de Vannes et celle de Cholet qui emploient plus de 1 250 personnes.
Article rédigé par franceinfo
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Marc Ferraci, ministre de l'Industrie en visite, le 8 novembre 2024, sur le site de Michelin à Cholet dont les salariés sont en grève. (JOSSELIN CLAIR / MAXPPP)

"Le ministre a été abasourdi par la manière dont Michelin nous a traités", raconte Ludovic Robert, délégué CFDT de Michelin Cholet samedi 9 novembre sur franceinfo, au lendemain de la visite de Marc Ferracci. Le ministre délégué chargé de l’Industrie s’est rendu sur le site après l’annonce de la fermeture de deux usines Michelin, à Vannes, dans le Morbihan, et Cholet, dans le Maine-et-Loire, menaçant plus de 1 250 emplois.

La visite du ministre a été marquée par des échanges tendus avec les centaines de salariés venus manifester, pourtant le délégué CFDT reste confiant : "J’ai envie d’y croire car il est venu rapidement, on a pu expliquer comment ça s'était passé. Je pense que le gouvernement n’apprécie pas [la décision de Michelin] et ça va être une force pour nous." 

Des moyens promis

Lors de son déplacement, le ministre délégué chargé de l'Industrie Marc Ferracci a promis "beaucoup de moyens" et affirmé vouloir trouver des "solutions dignes" pour les salariés. Des mesures saluées par Ludovic Robert, contrairement aux comportements "de certains partis politiques" : "depuis quelques jours, on voit des gens venir pour le moment médiatique, juste cinq minutes pour prendre une photo, pour récupérer un moment dur que nous vivons."

Le syndicat CFDT demande à Michelin de "mettre encore plus d'argent que prévu pour les salariés, la formation, le reclassement et la revitalisation du site".

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