GM&S, la liquidation judiciaire reportée d'un mois
Les 277 employés de l'usine GM&S sont rejoints par un mouvement national avec en tête la CGT mais aussi Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou ce mardi 16 mai.
Sous les applaudissements de leurs collègues, ils sortent, après six heures de réunion avec leurs clients Renault et PSA ce mardi 16 mai. Amertume et colère se lisent sur les visages de ces syndicalistes GM&S, les négociations n'ont pas avancé. "Pourquoi ils nous font ça, un après-midi pour en venir à ça ? C'est une honte, on peut dire merci Peugeot et Renault", lance un des salariés. Depuis cinq jours, les 277 salariés de GM&S bloquent leur usine, piégée avec des bonbonnes de gaz, dans l'espoir d'être entendus. Pour eux, seuls Renault et PSA, leurs principaux clients, ont les clefs de la survie de leur entreprise.
Pas de coup de pouce des constructeurs français
Alors que le secteur de l'automobile redémarre, ils espéraient plus de commandes pour attirer un repreneur éventuel. Également autour de la table, des élus locaux. Le maire de Guéret (Creuse) attendait un coup de pouce des constructeurs français qui ont eux-mêmes connu la crise et fait appel aux aides de l'État. Les salariés de l'usine ont obtenu un report d'un mois de la liquidation judiciaire, mais ils n'ont pas l'intention de baisser les bras.
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