INFO FRANCE BLEU : le repreneur potentiel de GM&S prêt à racheter les murs de l'usine
La reprise de l'usine GM&D, dans la Creuse, n'est-elle plus qu'une question de jours ? Alain Martineau, interrogé par France Bleu Creuse, a confié que "tout a l'air de commencer à se débloquer." Il rachèterait les murs pour un montant d'un million d'euros.
Le patron de GMD, Alain Martineau, repreneur potentiel de GM&S, a annoncé mercredi 26 juillet qu'il allait racheter les murs de l'usine creusoise pour un million d'euros, selon une information de France Bleu Creuse. Il s'agit d'une étape importante dans le dossier de la reprise de l'équipementier automobile GM&S.
Objectif : éviter un montage financier complexe
Le dossier bloquait jusqu'à présent sur cette question du terrain. Le patron de GMD voulait que la communauté de communes de La Souterraine le rachète à la SCI propriétaire. Mais cette opération aurait pris plusieurs mois en raison d'un montage financier complexe auquel participait la région.
Il n'était pas question non plus pour Alain Martineau de payer le loyer de 180 000 euros par an exigés par les propriétaires actuels pour faire fonctionner le site. "On rachètera les murs, pour un million d'euros. C'est ce qui me paraît le plus sain pour que ça tourne. (...) L'entreprise va retrouver ses actifs, elle va retrouver ses murs". a-t-il déclaré à France Bleu Creuse.
Dénouement en fin de semaine
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a promis au repreneur 15 millions d'euros d'investissement dans l'usine, de la part de l'État et des constructeurs automobiles. Mais tous ces engagements, comme celui du terrain, ne sont pas encore signés noir sur blanc.
"Tout a l'air de commencer à se débloquer. Si la mécanique en route ne se grippe pas, normalement j'aurai tout réglé mercredi et je pourrai me rendre jeudi matin à la Souterraine pour expliquer aux salariés mon projet de reprise", a commenté Alain Martineau à France Bleu Creuse.
120 emplois sauvés sur 277
Cette rencontre prévue jeudi 27 juillet sera cruciale. Alain Martineau devra convaincre les salariés de GM&S. Ils doivent voter en faveur du projet de GMD pour que la justice valide la reprise de l'usine.
L'industriel souhaite garder seulement 120 emplois sur 277. Pour les syndicats, ce n'est pas assez. Ils se disent prêts à négocier, mais trouvent le délai est trop court. Ils réclament que la justice leur donne un nouveau sursis jusqu'à la fin de l'été.
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