Toys'R'Us : 200 à 250 licenciements envisagés en France
Les syndicats dénoncent un plan social "indécent".
Entre 200 et 250 licenciements sont prévus chez Toys'R'Us France, en fonction des offres déposées pour la reprise de la filiale du géant américain de la distribution de jouets, selon un communiqué des syndicats publié mardi 11 septembre. Sur les 1 167 salariés de Toys'R'Us France, les licenciements "s'échelonneraient entre 200 et 250, en fonction des offres", selon le texte. Des "salariés condamnés", selon eux, car le projet de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) présenté est "indécent", avec un budget pour financer les mesures d'accompagnement de "1 000 euros par salarié". "Désiroire", pour les syndicats.
Trois candidats à la reprise
Trois candidats à la reprise de Toys'R'Us, placé en redressement judiciaire en juillet, ont déposé une offre au tribunal de commerce d'Evry. Il s'agit de Pierre Mestre (groupe Orchestra), de Jellej Jouets, une société en cours de création qui sera contrôlée à 90% par Cyrus Capital, un des fonds créanciers des entités américaines du groupe Toys'R'Us et enfin de la société Financière Immobilière Bordelaise, un fonds d'investissement spécialisé dans l'immobilier commercial.
Les représentants du personnel et les syndicats "en appellent désormais à la responsabilité de l'entreprise pour augmenter substantiellement le montant du budget" du PSE. Ils "comptent également sur les candidats à la reprise" et "sur les pouvoirs publics", soulignent-ils dans leur communiqué. Jean Charretteur, directeur général de oys'R'Us France, a précisé en début de soirée à l'AFP que "les offres des repreneurs (avaient) légalement jusqu'à 48 heures avant l'audience pour être améliorées". "Le fait qu'il y ait des licenciements, ce n'est pas un secret de polichinelle, mais ces chiffres ne sont que spéculation", a-t-il ajouté.
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