Vienne : 800 emplois menacés aux Fonderies du Poitou
Des centaines d’emplois sont menacées aux Fonderies du Poitou (Vienne), même si plusieurs industriels étrangers sont candidats à la reprise.
Dans la brume du petit matin, vendredi 8 mars à Ingrandes-sur-Vienne (Vienne), les salariés des Fonderies du Poitou préparent une haie d’honneur. Ils superposent des culasses pour accueillir la secrétaire d’État à l’Industrie auprès du ministère de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, et lui faire part de l’anxiété des 800 salariés. "Soit l’entreprise ferme, soit on a un repreneur, mais avec beaucoup de casse", explique Marie-Ange Lebon, ouvrière de fonderie.
Trois candidats à la reprise
Depuis un an, les deux fonderies sous-traitantes de Renault sont en redressement judiciaire. Salariés, représentants syndicaux et élus attendent des réponses claires de la part du gouvernement. Agnès Pannier-Runacher se veut d’emblée rassurante, mais après une longue réunion, de nombreuses questions restent sans réponse. Trois industriels étrangers sont candidats à la reprise des Fonderies du Poitou, mais leurs offres prévoient toutes des licenciements : 250 postes seraient en jeu. C’est le 21 mars que les offres de reprise seront examinées.
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