Réforme de la fonction publique : Gabriel Attal défend un "soutien aux agents publics" et recevra les syndicats fin avril
Parmi les mesures envisagées pour sa réforme de la fonction publique, le gouvernement souhaite davantage de sanctions. Aujourd'hui, les licenciements de fonctionnaires sont rares : en 2022, 13 ont été licenciés pour insuffisance professionnelle, et 222 pour motifs disciplinaires. Il existe en tout trois motifs de licenciement : l'inaptitude physique, la faute disciplinaire et l'insuffisance professionnelle. C'est ce dernier motif que le gouvernement souhaite davantage appliquer.
L'exécutif face aux syndicats
Le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Stanislas Guérini, a déclaré à ce sujet sur France inter : "Cet outil-là est très mal défini et surtout extrêmement peu appliqué." Le Premier ministre, Gabriel Attal, a lui défendu la réforme dans l'hémicycle : "Ça n'est pas faire insulte à la fonction publique, au contraire. C'est reconnaître le travail (...) de nos agents publics."
Des propos qui suscitent la colère des syndicats : "On a l'impression que ça devient un objectif, qu'il faudrait en licencier plus", s'inquiète Christian Grolier, secrétaire général de la Fédération générale des fonctionnaires, sur franceinfo. Les syndicats seront reçus à Matignon à la fin du mois. Le projet de réforme devrait être présenté à la rentrée.
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