Réforme du Code du travail : entre 223 000 et 400 000 personnes ont manifesté dans toute la France

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Une autre journée de mobilisation est déjà prévue le 21 septembre, à la veille de la présentation du projet en Conseil des ministres, toujours à l'appel de la CGT, et deux jours avant la manifestation de La France insoumise.

Ce qu'il faut savoir

Les manifestations contre la réforme du Code du travail, mardi 12 septembre, ont rassemblé 223 000 personnes dans toute la France, selon le ministère de l'Intérieur alors que la CGT en annonce 400 000. A Paris, la préfecture de police a dénombré 24 000 manifestants tandis que la CGT a estimé qu'ils étaient 60 000.

Les premiers défilés ont eu lieu dans la matinée. Puis, un peu avant 14h30, le cortège parisien s'est élancé de la place de la Bastille en direction de la place d'Italie, où il est arrivé vers 17 heures.

A Paris, des projectiles lancés sur les forces de l'ordre. Ce sont des manifestants qui les ont lancés dans l'après-midi. Les forces de l'ordre ont répliqué en faisant usage de gaz lacrymogènes. La préfecture, qui a fait état de la présence dans le cortège de "300 personnes encagoulées", a rapporté "quelques dégradations", notamment de vitres et de panneaux publicitaires. Trois personnes ont été interpellées. Un manifestant légèrement blessé a été conduit à l'hôpital.

A Marseille, la préfecture a compté 7 500 manifestants, les organisateurs 60 000. Dans ce cortège, se trouvait le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Il a promis de "faire reculer" le président de la République car "ce pays ne veut pas du monde libéral". Le défilé marseillais a aussi été perturbé par des militants de la mouvance anarchiste et antifasciste, tout comme à Lyon, où la police a procédé à deux interpellations. Ils étaient entre 8 000 et 16 000 selon les sources à Toulouse.

Un front syndical divisé. Si FO ne s'est pas associée pas à la fronde, une partie de ses militants ont décidé de défiler. Il en sera de même du côté de certaines sections de la CFDT, de la CFE-CGC, de la CFTC ou de l'Unsa, qui ne comprennent pas que leurs directions nationales ne s'associent pas à l'appel. Une autre mobilisation est déjà prévue, le 21 septembre, toujours à l'appel de la CGT. La France insoumise organise un rassemblement le 23 septembre.