Demain, Emmanuel Macron présente son plan pauvreté. Il devrait faire des annonces sur les minimas sociaux. On évoque notamment une réforme du RSA, une aide indispensable pour 1,8 million de bénéficiaires. Mais le volet insertion et accompagnement serait insuffisant pour beaucoup.
Vivre avec moins de 500€ par mois, c'est le casse-tête quotidien de Vincent Peine, même en faisant ses courses dans une épicerie solidaire. "Ça fait 9 € par jour". Depuis presque 10 ans, il vit du RSA et de quelques contrats d'intérim, sans stabiliser sa situation. Pourtant le RSA se veut un outil de retour à l'emploi. Un dispositif géré par le département, censé aiguillé le bénéficiaire vers un référent, un travailleur social, une agence d'intérim ou un conseiller Pole emploi.
13% des allocataires ne sont toujours pas orientés
Vincent Peine ne sait pas s’il a un référent RSA, une situation qui n'est pas rare. Au bout de deux ans, 13% des allocataires ne sont toujours pas orientés par le département. Résultat : des bénéficiaires livrés à eux-mêmes, comme Anna Corrao qui s'est tournée vers le Secours populaire pour trouver de l'aide. Des demandes que les associations traitent à la place du département. Refaire du RSA un levier d'insertion sera une priorité du plan de pauvreté présenté jeudi 13 septembre.
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