Travail de nuit : un impact négatif sur la santé
Le travail de nuit est difficile et mauvais pour la santé. En mars 2023, un cancer du sein a été reconnu comme maladie professionnelle chez une aide-soignante qui avait travaillé de nuit à l'hôpital pendant 28 ans. "Travailler de nuit augmente les risques de troubles du sommeil, mais aussi de dépression, de maladies cardio-vasculaires, d'obésité ou encore de diabète", détaille le journaliste Jean-Paul Chapel sur le plateau du 20 Heures, mardi 26 novembre.
15% des hommes et 7% des femmes en emploi concernés
Le risque d'accidents du travail augmente également. "Ces horaires nocturnes concernent 15% des hommes en emploi et 7% des femmes", explique-t-il. Avec le travail de nuit, il est possible de cumuler des points dans un compte pénibilité. "Pendant trois mois, ça fait un point. Au bout de 10 points, on peut partir à la retraite un trimestre plus tôt, et avec 80 points, on peut partir deux ans plus tôt", conclut Jean-Paul Chapel.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
Parmi nos sources :
Étude Dares(Nouvelle fenêtre) du 12 juin 2024
Le travail de nuit, données statistiques Excel(Nouvelle fenêtre) (Dares, juin 2024)
Quelle contrepartie salariale pour le travail le soir, la nuit ou le week-end ? (Dares(Nouvelle fenêtre), mai 2023)
Travail de nuit et cancer du sein : de nouveaux arguments en faveur d’un lien (Inserm(Nouvelle fenêtre), 2018)
ANSES
CFDT
Liste non exhaustive.
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